Alexei Vladimirovich Issupoff (1889 - 1957), peintre russe paysagiste et portraitiste

Alexei Vladimirovich Issupoff - A Village Celebration

Alexeï Issupoff (10 mars 1889 - 17 juillet 1957) était un peintre russe.

Alexeï Vladimirovitch Isupov, connu sous le nom italianisé d’Alessio Issupoff, est né à Viatka (aujourd’hui Kirov) le 10 mars 1889. Fils d’un sculpteur et d’un doreur d’icônes, il apprend à peindre auprès des peintres qui travaillent avec son père. Voulant exprimer sa créativité artistique, le jeune Alessio n’a pas entrepris la profession de son père mais a quitté Vyatka pour Moscou, où il a fréquenté l’École de peinture, de sculpture et d’architecture.

Alexei Vladimirovich Issupoff - At the Market

Il a été encadré par le peintre Apollinarij Michajlovic Vasnetsov, le frère de Viktor, qui l’a initié au milieu artistique moscovite et l’a aidé à trouver du travail. En étudiant et en visitant des musées, Issupoff a formé son propre « goût » esthétique en le modulant sur l’art contemporain russe et Français. En plus de Vasnetsov, il avait comme maîtres Valentin Serov et Konstantin Korovin, qui l’ont éduqué à la peinture de genre, à la peinture de paysage et au portrait.

Alexei Vladimirovich Issupoff - Giornata di festa religiosa

Issupoff a peint, principalement, les lieux et les visages de son pays d’origine. Lorsqu’il dépeint une paysanne italienne, sa main dessine un visage aux traits slaves, tandis que la petite campagne du centre de l’Italie, sur sa toile, devient un coin de Russie sans limites. La figure féminine, la scène du genre et le paysage étaient ses thèmes de prédilection.

Alexei Vladimirovich Issupoff - Contadina

L’Italie fut le lieu de sa renaissance, personnelle et artistique. Issupoff y trouva immédiatement un accueil bienveillant et flatteur. Il a eu, dès son arrivée, l’occasion d’être apprécié par la critique et le public. Déjà en 1926, sa première exposition personnelle a été mise en place à Rome. De nombreuses autres expositions ont suivi dans les villes les plus importantes de la péninsule et, en 1930, la XVIIe Biennale de Venise a « consacré » l’œuvre du peintre russe. Jouissant d’estime, de richesse et de liberté d’expression, l’artiste a décidé de ne pas se rapatrier.

Alexei Vladimirovich Issupoff - Kloster in Russland , 1910

Peignant « par cœur, il a recréé la Russie qu’il avait laissée. Pas la soviétique, mais la prérévolutionnaire qu’il avait connu dans son enfance et sa jeunesse. « Les impressions qu’il garde de son pays reviennent dans les nouvelles peintures avec une plus grande richesse de motifs et d’ampleur des développements : les terres brumeuses, les rivières qui sillonnent, glacées et sombres, la campagne blanche comme neige, les bouleaux brodant leur frappe argentée entre les voiles de brouillard, et les chevaux paissant, luge, troïka, charrue ».

Pour plus de détail sur cet artiste, veuillez consulter le lien : Alessio Issupoff - Wikipedia