Jacques Majorelle, né le 7 mars 1886 à Nancy et mort le 14 octobre 1962 à Paris, est un peintre orientaliste français. Le jardin de sa villa de Marrakech deviendra le jardin Majorelle.
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Jacques Majorelle - la Kasbah d’Anemiter (1952) |
Fils de l’ébéniste Louis Majorelle, Jacques baigne, dès son enfance, dans le courant art nouveau de l'École de Nancy. Il accompagne fréquemment son père dans ses ateliers. Il s'inscrit en 1901 à l'École des beaux-arts de Nancy en section Architecture et Décoration.
Dès 1903, Jacques Majorelle s’éloigne peu à peu de Nancy et de son père. Il préfère devenir peintre et part à Paris. Il s'inscrit à l’Académie Julian où il suit des cours à l'atelier de Schommer et Royer.
Il voyage en Espagne et en Italie. Il expose en 1908 à Paris à la Société des Artistes Français. Souffrant d'une maladie pulmonaire, il recherche les climats chauds et secs ; en 1910, il découvre l’Égypte.
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Jacques Majorelle - Portrait d''Égyptien, 1911 |
Réformé à cause de sa maladie, il ne participe pas à la Première Guerre mondiale. En 1917, il arrive au Maroc et s’installe à Marrakech. Il donne l'année suivante une première exposition dans le hall de l’hôtel Excelsior, à Casablanca. Jacques Majorelle reste quelques jours à Rabat, le lieu central et dynamique de la présence française. Décontenancé par l’intensité de la foule et affaibli par le climat océanique, il décide de se rendre à Marrakech.
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Jacques Majorelle - La Seguia, Aït ben Addou, vallée du Mellah |
La première mise en valeur des kasbahs du Maroc :
La suite de son séjour au Maroc se consacrera pendant de longues années à arpenter les montagnes et les vallées de L’Atlas. Après la vie mondaine de Marrakech, le peintre part alors à la découverte de la solitude et des contrées sauvages du Sud marocain encore insoumises au pouvoir central du Sultan. C’est devant ces casbahs sans âge que Majorelle développe ses nouvelles techniques de peinture qui feront date dont le procédé avec métaux où l’or et l’argent viennent se mélanger aux pigments pour rehausser les reliefs et les lumières.
Son approche d’artiste se veut avant tout documentaire et lors de ses expositions en France ou au Maroc, les noms d’Aït Ben Haddou, Taourirte, Irounem et Anmiter dans la vallée de l’Ounila … résonneront pour la première fois aux oreilles des européens avant de devenir des décennies plus tard des lieux incontournables de visite.
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Jacques Majorelle - La kasbah du Caïd Larbi Dardoui ou Tamgout, 1927 |
Auréolé de succès, il décide en 1920 de s’installer définitivement à Marrakech, à l’orée de la palmeraie, en dehors de la médina où il demeurait et travaillait jadis. C’est là qu’il met son talent à construire un atelier et un jardin aux charmes féériques qui deviendront rapidement célèbres puisque dès 1928 l’ouvrage de référence, le « guide de Marrakech », recommandait la visite du lieu où s’admiraient aussi les « créations de cuirs d’art et de maroquineries fines fabriquées dans les ateliers de M. Majorelle »
Autres œuvres de Jacques Majorelle :
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Jacques Majorelle - Garçon en rouge, Karnak (1913) |
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Jacques Majorelle - Fête marocaine |
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Jacques Majorelle - Jeune femme de Goulimine |
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Jacques Majorelle - La Kasbah rouge, Marrakech, 1924 |
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Jacques Majorelle - La place Jemaa-El-Fna |
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Jacques Majorelle - Les Kasbahs de l’Atlas |
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Jacques Majorelle - Mina, marchande de piments ou Mauresque, 1918 |
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Jacques Majorelle - Scène du Caire ou Marg, Égyptiennes, 1912 |
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Jacques Majorelle - Vue des Souks |
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Jacques Majorelle - Аït Ben Addou, vallée de l'oued Mellah, Grand Atlas, La Séguia, 1929. |
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