Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780 - 1867) peintre français / Orientalisme
Jean Auguste Dominique Ingres - L'Odalisque à l'esclave (1839) |
Jean-Auguste-Dominique Ingres, né le 29 août 1780 à Montauban et mort le 14 janvier 1867 à Paris, est un peintre français.
Après un premier apprentissage à Montauban, sa ville natale, il devient à Paris élève de Jacques-Louis David. Prix de Rome en 1801, il ne se rend en Italie, faute d’argent, qu'en 1806, et y reste jusqu'en 1824. De retour à Paris, il connaît la reconnaissance officielle, apparaissant comme le champion de la doctrine du beau et de la primauté du dessin sur la couleur, en opposition successive aux courants romantiques et réalistes. Nommé directeur de l'Académie de France à Rome, il y retourne de 1835 à 1842.
Jean Auguste Dominique Ingres - La Grande Odalisque, 1814 |
Ingres a d'abord et à plusieurs étapes de sa carrière vécu de ses portraits, peints ou dessinés. Réputé peu sociable, il fut souvent mal traité par la critique. Les tenants d'un style plus libre et d'une exécution plus rapide condamnaient sa manière tout comme les académiques, qui lui reprochaient notamment les déformations expressives qu'il faisait subir aux corps dans ses nus.
Jean Auguste Dominique Ingres - Bain Turc (1862) |
Ingres est considéré comme une figure majeure dans l’histoire de l’orientalisme bien qu’il soit un peintre classique. Il faut savoir qu’il a voyagé et habité en Italie et non en Orient ! Ses séries de peintures sur les Odalisques viennent de son propre imaginaire de l’Orient. Il utilise alors des modèles italiens, et dessine à partir des sources littéraires et visuelles du XVIIIème siècle. Ses nues féminins sont devenues des modèles influents pour la femme orientale, alors que l’expansion coloniale de la France à la fin du XIXème siècle permet un nouveau genre, celui de l’exotique. Au moment où l’orientalisme connait un nouvel essor au début du XXème siècle, les Odalisques d’Ingres, en particulier son Bain Turc et sa Grande Odalisque ont plu à une avant-garde en réaction contre l’Impressionnisme.
Jean Auguste Dominique Ingres - La petite baigneuse, intérieur de harem |
Commentaires
Enregistrer un commentaire