Elisabeth Jerichau-Baumann (1819 - 1881), peintre orientalisme danoise :

Elisabeth Jerichau-Baumann  - An Egyptian Pottery Seller Near Giza (1876)


Elisabeth Jerichau-Baumann, dite Anna Maria Elisabeth Lisinska Jerichau-Baumann, née le 21 novembre 1819 à Varsovie et morte le 11 août 1881 à Copenhague, est une peintre danoise d'origine allemande née en Pologne.

En 1869-1870, Baumann a beaucoup voyagé en Méditerranée orientale et au Moyen-Orient, et de nouveau en 1874-1875 accompagnée de son fils Harald. Elle a pu accéder aux harems de l'Empire ottoman et a ainsi pu peindre des scènes de la vie de harem à partir d'observations personnelles, contrairement à la plupart des artistes de l'époque, dont le travail sur ce sujet populaire était entièrement dérivé de l'imagination ou d'autres artistes dans la même position qu'eux. pour freiner son envie de peindre les femmes des harems comme les Européens aimaient les imaginer car elles tenaient à être peintes à la dernière mode parisienne.

En 1869, elle a été admise dans le harem de Mustafa Fazil Paşa. Elle a pu entrer en raison de son patronage royal au Danemark et a apporté avec elle une lettre d'introduction de la princesse Alexandra de Danemark, alors princesse de Galles. La princesse avait accompagné son mari (le futur Edouard VII) lors d'une grande tournée qui comprenait l'Empire ottoman, plus tôt cette année-là, et a donc eu une grande influence.Mais le fait que Mustafa était un libéral favori d'un gouvernement constitutionnel de style occidental et était un ardent partisan Elle a été fascinée par Nazlı, la fille de Mustafa Paşa, et a écrit à son mari et à ses enfants : « Hier, je suis tombée amoureuse d'une belle princesse turque ».

Son travail de cette période est parfois décoratif et souvent sentimental mais avec un sens aigu de la couleur et de l'éclairage. Le sensualisme dans certaines de ces peintures était encore considéré comme tabou dans certaines parties de l'Europe et le monde de l'art danois a essayé de garder ces œuvres hors de vue. Jusqu'à récemment, ses peintures étaient conservées dans les réserves de musées au Danemark. La qualité érotique de nombreuses statues de son mari l'a peut-être aidée à ignorer ce provincialisme malgré les risques sociaux évidents pour une femme à l'époque.


Autres œuvres d'Elisabeth Jerichau-Baumann : 


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