Théo van Rysselberghe (1862 - 1926) peintre belge / Orientalisme :

Théo Van Rysselberghe - Fantasia Jeux de la Poudre, Maroc Tanger



Théo Van Rysselberghe, né à Gand le 23 novembre 1862 et mort à Saint-Clair au Lavandou (Var) le 13 décembre 1926, est un peintre belge, connu pour avoir été l'un des principaux représentants du divisionnisme en Belgique.


Premier voyage au Maroc :

L'année suivante, il voyage (en suivant les traces de Jean-François Portaels) en Espagne et au Maroc avec son ami Frantz Charlet et le peintre asturien Dario de Regoyos. Il admirait tout particulièrement les « vieux maîtres » au musée du Prado. À Séville, ils rencontrent Constantin Meunier, et son fils Charles, dit Karl, qui peignait une copie de la Descente de la Croix de Pedro de Campaña. De ce voyage en Espagne, il ramène les portraits suivants : Femme espagnole (1881) et La Sévillane (1882). Il reste quatre mois à Tanger, pour y pratiquer le dessin et la peinture des scènes pittoresques de la rue, de la kasbah et des souks : Cordonnier de la rue arabe (1882), Garçon arabe (1882), Repos de garde (1883).


Théo van Rysselberghe - Campement devant Meknès (1888)


Deuxième voyage au Maroc : 

En novembre 1883, il repart avec Frantz Charlet pour Tanger. Durant son séjour d'un an, il entretient une correspondance constante avec Octave Maus, le pressant d'accepter plusieurs nouveaux noms pour la première exposition des « XX » : Constantin Meunier, Alfred Verwee, William Merritt Chase. (Il l'avait rencontré en 1883 à Haarlem.) En avril 1884, il visita l'Andalousie en compagnie du peintre américain John Singer Sargent et du gentleman-peintre Ralph Curtis. Il les a également invités à l'exposition à Bruxelles. Cette fois, van Rysselberghe a tenté de se dépasser. Sa grande peinture exotique Fantasme arabe, un thème introduit par Eugène Delacroix, est son œuvre la plus connue de cette période. Elle est baignée par la lumière crue du chaud soleil marocain. Van Rysselberghe sera désormais obsédé par la lumière. Mais le manque de fonds l'oblige à rentrer en Belgique fin octobre 1884. 


Théo van Rysselberghe - La porte Bab Mansur à Meknès, Maroc (1887)

Théo van Rysselberghe - Marché marocain (également connu sous le Maroc [Le Grand Souk] 1887


Troisième voyage au Maroc : 

En décembre 1887, il est invité, avec Edmond Picard, à accompagner une délégation économique belge à Meknès, au Maroc. Durant ces trois mois, il réalise de nombreux croquis au crayon de couleur. Il a également dessiné un portrait du sultan Hassan I. De retour à Bruxelles, il a commencé à peindre ses impressions, en s'appuyant sur ses photos, notes et croquis. Son Campement nomade (1887) est probablement sa première œuvre néo-impressionniste. Dans la Caravane dans les montagnes après Schliat, l'influence de Seurat est indéniable. Sa Porte de Mansour-El-Hay à Meknès (1887) et au Maroc (le grand souk) (1887) sont également peintes en style pointilliste, mais toujours à traits courts et non à pointes. Ce sont parmi les rares peintures pointillistes du Maroc. Lorsqu'il eut terminé ces tableaux, il s'arrêta complètement avec cette période marocaine de sa vie.

Il se tourne alors vers le portrait, aboutissant à une série de remarquables portraits néo-impressionnistes.


Autres œuvres de Théo van Rysselberghe :


Théo van Rysselberghe - Arabian guard

Théo Van Rysselberghe - Jeune fille buvant devant la fontaine

Théo van Rysselberghe - Le marché aux poteries à Tanger

Théo van Rysselberghe - Marché à Tanger

Théo Van Rysselberghe - Moroccan Butcher Shop (1882)

Théo Van Rysselberghe - Ville dans le Moroc

Théo van Rysselberghe - Une rue à Tanger

Théo Van Rysselberghe - Marché marocain (1883)

Théo Van Rysselberghe - Marché marocain

Théo Van Rysselberghe - Vue de Meknès, au Maroc, 1888

Théo Van Rysselberghe - Vue de Meknès, au Maroc




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